L'occupation du Sahara Occidental

La plus grande partie du Sahara Occidental est occupé par le Maroc depuis 1975.

Le Maroc occupe illégalement et brutalement le pays qui est son voisin, le Sahara Occidental. Tandis que les Sahraouis, le peuple du Sahara Occidental, luttent légitimement pour la liberté, aucun état dans le monde n'a reconnu les revendications marocaines sur le territoire. Le Sahara Occidental est considéré par l'ONU comme la dernière question coloniale restante en Afrique.
L'occupation marocaine est une violation de la déclaration de la Cour Internationale de Justice de La Haye et perdure en violation de plus de 100 résolutions de l'ONU qui appellent à l'autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental.
L'ONU a appelé à l'indépendance et la décolonisation de l'ancienne colonie espagnole à partir des années 1960, quand le pays était appelé « le Sahara espagnol » et sous l'autorité espagnole.
Mais l'Espagne, alors dictature sous Franco, après la lourde pression du Maroc et de la Mauritanie, a dénié leur droit aux Sahraouis en automne 1975 et a permis au Maroc et à la Mauritanie d'envahir le Sahara Occidental le 31 octobre de cette année. Le Maroc est entré par le nord, la Mauritanie par le sud. On n'a jamais demandé aux Sahraouis, qui étaient déjà organisés en mouvement de libération contre les Espagnols, ce qu'ils pensaient de cet accord espagnol avec les 2 états voisins.
L'occupation a eu lieu de façon très violente. Comme les armées de l'air marocaines bombardaient les villages du Sahara Occidental avec des bombes au napalm, une majorité des autochtones Sahraouis ont été contraints de quitter leurs maisons et de fuir vers le désert algérien.
La Mauritanie a retiré sa revendication sur le Sahara Occidental en 1979 et a réellement quitté le territoire. Le Maroc est resté, cependant.
Le peuple Sahraoui a proclamé sa République en exil, qui depuis a été reconnue par plus de 80 autres états. Le monde refuse toujours de soutenir la loi internationale et mettre fin à l'occupation.
Le mouvement Sahraoui de libération, connu comme Front Polisario, s’est battu avec l'armée marocaine pendant 16 ans, tenant environ 1/5 de son pays. En réponse, le Maroc a construit un long mur de 2500 km, lourdement fortifié et miné, qui coupe les réfugiés sahraouis de ceux qui vivent toujours dans les Territoires Occupés. En 1991 les Nations unies ont négocié un cessez-le-feu et ont consenti à organiser un référendum dans lequel le peuple sahraoui pourrait voter sur l'avenir du Sahara Occidental. Aujourd’hui, les Sahraouis attendent toujours que le vote ait lieu.
Le Maroc refuse maintenant la mise en place du référendum. Les représentants des Sahraouis ont pourtant accepté que tous les Marocains qui ont été illégalement déplacés dans le territoire puissent voter pour le référendum. Le Maroc a refusé cela aussi. A la place, le Maroc a proposé que le Sahara Occidental soit intégré dans le royaume marocain.
Des dizaines de milliers de Sahraouis vivent toujours sous l'occupation marocaine au Sahara Occidental. Bien que les Sahraouis aient exclu le terrorisme de leur tactique politique, leurs vies et les activités sont sévèrement comprimées par un sévère état sécuritaire.
Le drapeau sahraoui est interdit au Sahara Occidental et tout discours pour l’indépendance de l’état est illégal. Le simple appel au respect des droits de l'homme est assez pour que les organisations ferment et que leurs leaders soient emprisonnés. Pourtant les Sahraouis continuent à se prononcer.
Plus de 500 Sahraouis sont toujours « disparus » dans les prisons marocaines, survivant probablement comme prisonniers politiques. Plusieurs n’ont pas donné de nouvelles depuis plus de 30 ans. Des parents ont été emprisonnés et torturés pour avoir fait campagne afin de connaître la vérité sur leur destin.
Tandis que les Sahraouis sont soumis, dans leur pays, aux violations de droits de l'homme par une puissance coloniale étrangère, la communauté internationale regarde dans la direction opposée.
De nombreux gouvernement usent d'un double langage dans la question du Sahara Occidental. Ils prétendent soutenir les efforts de l'ONU pour trouver une solution au conflit et dans le même temps, ils entretiennent des relations d'affaires avec le Maroc - en territoire occupé.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

so